Existe-t-il un bon moment pour investir ?
Comment éviter les décisions émotionnelles lorsque l’on investit ?
« Une crise économique et financière sans précédent », voilà comment est souvent mentionnée la crise liée au coronavirus. Une situation exceptionnelle que personne n’a pu prédire et qui voit les marchés sombrer, pas pour la première fois. La première crise financière remonte même à… 1637 aux Pays-Bas avec une bulle spéculative liée à la tulipe. Même si certains experts estiment qu’elle est exagérée.
Dans les années 20, tout va très bien aux Etats-Unis avec une production réelle qui augmente de plus de 50%. Le problème, c’est que les valeurs boursières ont elles augmenté de plus de 300%. La population emprunte excessivement pour investir en bourse, à la joie des spéculateurs, jusqu’au 24 octobre 1929, le fameux « jeudi noir ». Les prix ont baissé, les actionnaires liquident leurs actions, c’est la panique à Wall Street et des millions d’actions sont en vente. Les cours s’effondrent, l’économie américaine avec, avant de toucher le monde entier. Le New Deal du président Roosevelt permettra de sortir de la Grande Dépression.
Pic de production américaine, abandon des accords de Bretton-Woods et régime de changes flottants mais aussi guerre au Proche-Orient et rôle de l’OPEP… le premier choc pétrolier découle de plusieurs choses. Les conséquences sont énormes pour les économies occidentales : facture énergétique multipliée par quatre, augmentation du coût de la vie, du chômage technique… Les Trente Glorieuses prennent fin et les effets de ce choc mettront plusieurs années à s’estomper, avec le deuxième choc pétrolier en 1979 à digérer en prime. Afin de moins dépendre du pétrole, les puissances occidentales diversifieront leur production et importation d’énergie.
Une nouvelle bulle spéculative éclate en septembre 2008 avec les subprimes, des prêts hypothécaires à risque convertis en titres par les banques et que les spéculateurs s’arrachent. Jusqu’aux défauts de paiement des propriétaires, des maisons saisies et à vendre… sans acheteurs. Les investisseurs n’achètent plus de titres aux banques, qui se retrouvent avec des crédits que plus personne ne rembourse. C’est la faillite assurée pour nombre d’entre elles, dont de célèbres institutions comme Lehmann Brothers. Un énième krach qui touche le monde entier, les pays devant investir des milliards pour sauver leurs propres banques de la faillite.
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