Comment faire face à l’augmentation de votre facture d’énergie ?
Eclairage, chauffage, électricité… vous avez probablement consommé plus d’énergie à la maison à la suite du confinement et du couvre-feu.
Nos modes de vie évoluent : notre façon de travailler, de vivre, de voyager… et d’habiter aussi. A côté des habitations unifamiliales, il existe aussi l’habitat groupé. Comme son nom l’indique, c’est un lieu de vie où (co)habitent plusieurs personnes et/ou familles avec des espaces communs et privés dans un esprit participatif, social et solidaire.
Habitat groupé, habitat collectif, cohousing… le concept peut prendre différentes appellations. Plus qu’une colocation classique que connaissent de nombreux étudiants, l’habitat groupé rassemble un groupe d’habitants, généralement plusieurs familles autour de valeurs et de projets communs (solidarité, durabilité, mixité sociale, accès au logement, écologie, auto-suffisance…). Chaque famille ou personne a son espace de vie privé mais tout un chacun se retrouve dans un espace public et partagé, propre au lieu de vie. Cela peut aller de la cuisine à la salle à manger en passant par le jardin, le potager ou les espaces de loisirs. Il n’y a pas véritablement de règles ou de cahier des charges, tout dépend de ce qui a été convenu, tous ensemble, entre les différents habitants de l’habitat groupé.
Tout le monde peut rejoindre un habitat groupé. Si les idées reçues voient parfois une famille « bobo » avec des enfants en bas âge, toutes les couches de la population et toutes les personnes peuvent profiter des avantages de l’habitat collectif. Des personnes âgées voulant être entourées, des jeunes couples ayant plus facilement accès à un logement, des familles monoparentales voulant vivre avec d’autres familles avec enfants… Certains projets sont aussi créés avec un but précis. Citons par exemple l’habitat « kangourou » intergénérationnel où un logement est partagé entre une personne âgée et un jeune étudiant.
Vous êtes tenté par l’expérience de l’habitat groupé ? Vous pouvez créer un groupe avec de futurs habitants et vous mettre à la recherche d'un bien immobilier à rénover en habitat groupé. Vous pouvez également rejoindre un habitat collectif déjà existant qui dispose d’un espace d’habitation disponible. Rien ne vous oblige à devenir l’un des (co)propriétaires pour vivre dans un habitat groupé, vous pouvez tout aussi bien louer. Divers sites spécialisés proposent des petites annonces à Bruxelles et en Wallonie ou en Flandre. A vous d’ensuite rencontrer les différents habitants et voir si le courant passe. Et à vous jeter dans le bain.
Rejoindre un groupe, c’est bien, mais combien ça coûte et comment finance-t-on un projet d’habitat groupé ? Créer et vivre dans un habitat groupé n’est pas forcément plus intéressant financièrement. Si certains coûts peuvent être divisés en ce qui concerne les espaces communs, les espaces privatifs ne sont pas forcément meilleur marché que d’autres formes de logement dites « classiques ». En cas de gros travaux, tous les participants doivent aussi être capables de participer financièrement ou de pouvoir contracter un crédit rénovation par exemple. De plus, il existe un flou sur la forme juridique d’un habitat groupé. S’il prend souvent la forme de copropriété, il peut aussi être créé en tant qu’ASBL, coopérative, fondation ou en CLT (Community Land Trust), chacun avec ses avantages ou inconvénients, ou même une combinaison de ces formes juridiques selon le projet. Dans tous les cas, mieux vaut donc être bien accompagné par un notaire expérimenté et spécialiste du domaine.
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