Comment rendre la route plus sûre pour les enfants ?
Des gestes simples et efficaces pour protéger les enfants correctement en voiture à vélo ou à pied
Le nombre de cyclistes dans les villes ne cesse d’augmenter. Il suffit d’observer la file de deux roues aux feux rouges un matin de semaine… Les trajets professionnels n’échappent pas à cet engouement et les Belges montent volontiers sur la selle de leur vélo pour se rendre au travail. Mais qui dit plus de cyclistes, dit plus de chutes et d’accidents. La sécurité est essentielle : pression des pneus ; fiabilité du casque ; visibilité des vêtements ; confort de la selle. Mais une bonne couverture des risques l’est tout autant. Avant de vous lancer à l’assaut des pistes cyclables en direction du bureau, posez-vous la question : « suis-je correctement assuré en cas de pépin ? »
Cyclistes et véhicules motorisés — voitures, motos, bus et camions — cohabitent sur la voie publique. En cas d’accroc ? Il y a un principe de base : le vélo est considéré comme un « usager faible ». Traduction ? Vos blessures éventuelles sont indemnisées par l’assurance de la partie adverse… même si elle n’est pas en tort. Sauf (évidemment) si vous vous êtes mis « volontairement » en danger ! Les dommages subis par votre bécane n’entrent pas forcément en ligne de compte… Uniquement si vous n’êtes pas en faute (un feu rouge brûlé, par exemple) dans l’accrochage.
Imaginons maintenant que vous chutiez seul sur la route du bureau. Tout accident corporel est alors couvert par l’assurance « Accidents du travail » de votre employeur. C’est valable pour tous vos trajets professionnels : de la maison au travail (et inversement) ; un déplacement de service ; ou encore sur le chemin du lunch. Attention toutefois à la promenade à deux roues de midi après un repas pris à la cantine… Cela pourrait être exclu.
Gardez aussi à l’esprit que cette couverture n’intervient pas pour les dommages matériels subis par votre bécane. Ce n’est pas négligeable si vous avez par exemple fait le choix d’un vélo électrique.
La réglementation n’oblige pas à souscrire une police spécifique — même pour les vélos électriques dont la vitesse ne dépasse pas 25 km/h. Mais en cas de dommages causés à un tiers sur le chemin du travail… vous devrez réparer. C’est alors votre RC familiale qui intervient ! Voilà pourquoi vous devez impérativement jeter un œil attentif à votre contrat actuel ou contactez votre organisme assureur pour vérifier que tout est en ordre. C’est une autre chanson pour les speed pedelec autonomes qui atteignent 45 km/h. Dans ce cas, vous êtes tenu de contracter une assurance cyclomoteur ! Soyez donc attentifs aux détails, car à vélo comme dans la vie, mieux vaut prévenir que guérir.
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