Et si rentabilité rimait avec durabilité…
Les entreprises « engagées » sur la voie de la durabilité limitent les risques et augmentent leurs chances de succès à long...
Les Belges sont les rois de l’épargne. Ce n’est plus un secret et la pandémie de coronavirus a accentué le mouvement. Sur les livrets ? Un montant record de plus en plus proche des 300 milliards d’euros. Une manne financière synonyme de coussin indispensable… Mais pourquoi ne pas utiliser une partie de cet argent pour contribuer au « bien-être collectif »… Grâce à la finance « durable » !
Les green bonds ou obligations « vertes » sont des placements financiers qui portent une dimension durable et responsable. Cela signifie que vous « prêtez » des fonds à une entreprise contre un certificat de dette et un rendement à terme. Du côté de l’entreprise ? Elle s’engage à utiliser les fonds récoltés exclusivement pour des projets « verts ». Vos économies servent donc la « bonne cause » : de la transition écologique aux énergies renouvelables. Les « green bonds » permettent donc de miser sur des sociétés qui répondent à des critères environnementaux, que ce soit en étant vertueuses dans leur fonctionnement, leur business model, la gestion de leur empreinte écologique ou encore les produits et services commercialisés.
Les green bonds ont réellement « explosé » ces dernières années. 250 milliards de dollars ont ainsi été collectés par ce biais en 2019. Un succès qui — malgré la crise du coronavirus — devrait se poursuivre, entre autres, pour deux raisons clés :
1. En quête d’impact
Ce type de produit financier fait écho à une prise de conscience globale concernant les défis actuels et futurs en matière de développement durable et aligné sur les Objectifs de développement durable de l’ONU. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard de voir également se développer un marché des obligations « sociales » afin de financer des projets sociaux, autour de l’enseignement ou des soins de santé. Cela traduit une tendance claire : le rendement ne suffit plus et les investisseurs exigent plus que jamais que leurs placements prennent en compte des aspects plus « collectifs ».
2. Plus de critères et de transparence
Autre raison de ce boom ? L’émergence d’une grille d’analyse extra-financière qui permet de « juger » les bons élèves et poser des choix d’investissement en connaissance de cause. Ces critères ESG (environnement, social-sociétal et gouvernance), actuellement regroupés sous différents labels, sont en cours d’harmonisation et de standardisation au niveau européen. Ils sont appelés à s’imposer comme le baromètre de la finance durable et éthique. Ils permettent de mettre ses billes dans une entreprise qui fait par exemple des efforts pour réduire ses émissions de CO2 ou qui œuvre pour des conditions de travail équitables.
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