Quelle protection incendie pour votre maison ? 3 conseils pour la rendre plus sûre !
On dénombre, en Belgique, 20.000 incendies de maison tous les ans. Et on estime que seule la moitié des foyers belges sont équipés d’un ou plusieurs...
À la lecture du récent baromètre des notaires, la valeur moyenne d’une maison en Belgique a augmenté de près de 5% en 2018. Aujourd’hui nous déboursons en moyenne 251.585€pour une maison, soit 4,7% de plus qu’en 2017. Certaines différences, notamment liées aux Régions, viennent relativiser ce prix. Ainsi en Flandre, les nouveaux propriétaires ont payé en moyenne 277.304 €pour une maison (+3,8%), 189.257 €en Wallonie (+3,7%) alors que, en Région de Bruxelles-Capitale, les logements se sont en moyenne vendus 450.000€. Selon Bart Van Opstal, notaire et porte-parole de Notaire.be, la demande de logements reste relativement élevée. « Les jeunes de moins de 35 ans, plus particulièrement, profitent de toute les opportunité pour acheter une maison tout en contractant des prêts habitation bon marché puisque toujours soumis à des taux d’intérêt relativement bas » estime-t-il.
Le prix des maisons va-t-il continuer à croître en 2019 ? Et les taux d’intérêt resteront-ils aussi bas ? Difficile de trouver une réponse à la première question. L’agence de notation internationale S&P Global Ratings prévoit la poursuite de la hausse constante du prix de l’immobilier belge, mais le rythme devrait être légèrement inférieur en 2019 et les années futures par rapport à l’année passée. Plus précisément, les estimations sont de 2,8% en 2019, 2,3% en 2020 et 2,0% en 2021. D’autres scénarii, apocalyptiques, décrivent le marché immobilier belge comme en surchauffe et nécessitant un correctif. Mais ceux-ci prêchent le plus souvent dans le désert. Le marché immobilier belge semble plus apte à se stabiliser. Il est, par ailleurs, résistant à l’inflation qui s’élevait à 2,17% en février.
Aux États-Unis, la réserve fédérale a relevé par quatre fois les taux d’intérêt au cours de l’année écoulée. Dans le même temps, en Europe, les taux d’intérêt restent historiquement bas et rien ne devrait changer avant l’été 2019 si l’on en croit la Banque Centrale européenne (BCE). Nous parlons ici des taux d’intérêt à court terme. Rappelons que le taux d’intérêt des prêts hypothécaires à taux fixe suit l’évolution du taux d’intérêt européen à long terme. Et ce dernier est en hausse. La raison ? La BCE a arrêté d’acheter des obligations d’État depuis janvier. Il reste donc davantage d’obligations sur le marché, ce qui entraîne une baisse des prix de celles-ci et une hausse des taux d’intérêt à long terme. On peut donc s’attendre à ce que le coût des prêts immobiliers augmente en 2019 ainsi que dans les années suivantes. Le marché ne semble pas, à ce jour (fin février) avoir réagi à ce mouvement et selon le Baromètre des taux le taux d’intérêt moyen reste inférieur à 1,5% pour les crédits à taux fixe sur 10 ans et à 2,47% pour les prêts à taux fixe sur 30 ans (l’un comme l’autre présentant une quotité de 0-80). C’est donc le bon moment pour acheter une maison, à tout le moins si vous avez les moyens et les capacités de remboursement nécessaires pour cela.
Il existe toujours les taux variables et fixes, mais d’autres solutions s’offrent également à vous. Avec un taux d’intérêt fixe, vous optez pour la sécurité. Si le taux augmente dans les années à venir, vous avez une certitude : votre taux vous est garanti pour toute la durée du prêt. Si vous cherchez le taux d’intérêt le plus bas possible, tournez-vous de préférence vers un taux variable, mais gardez toujours à l’esprit que le remboursement de votre prêt pour être plus coûteux au fil des ans. Vous pouvez alors contourner ce problème en choisissant une durée variable. Vous remboursez alors toujours le même montant chaque mois, mais vous le faites plus longtemps. Si le taux d’intérêt baisse, vous rembourserez alors sur une plus courte période. Il est également possible d’opter pour un taux d’intérêt semi-variable, avec une première période durant laquelle le taux d’intérêt est fixe et une deuxième période durant laquelle les mensualités changent tous les cinq ans en fonction de l’évolution des taux d’intérêt.
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