Trois krachs boursiers qui ont ébranlé le monde
Jeudi noir, choc pétrolier, subprimes… ce n’est malheureusement pas la première fois que le monde est touché par une crise financière.
Personne ne peut, à l’heure actuelle, prédire l’ampleur de la crise économique qui découlera de la crise sanitaire du covid-19. Celle-ci dépendra surtout de la durée du confinement, mais aussi des réponses apportées par les autorités politiques et monétaires aux quatre coins de la planète.
Une chose est sûre, les conséquences s’annoncent bien plus graves qu’en 2008. Au point que le Fonds monétaire international n’hésite plus désormais à parler de la pire récession depuis la Grande Dépression de 1929.
Certes, 8.000 milliards de dollars ont d’ores et déjà été mobilisés globalement pour soutenir l’économie et pour combattre les conséquences économiques de la crise sanitaire. Il n’empêche, la perspective d’une telle récession n’a pas manqué de faire paniquer les marchés. Mais n’en profitez pas pour vous ruer sur les actifs avec le seul argument qu’ils sont devenus bon marché. A côté de la valorisation intéressante, optez plutôt pour la qualité.
Investissement et précipitation n’ont jamais fait bon ménage. « Préférez les actions d’entreprises peu sensibles à la conjoncture économique et dotées d’un bon bilan. Par exemple dans le secteur technologique ou encore les soins de santé. Et la logique est la même du côté des obligations : choisissez celles des entreprises peu endettées et privilégiez la qualité de crédit. Cette approche de sélectivité et de qualité, telle que favorisée par les gestionnaires de fonds actifs, est une option plus que jamais à privilégier en période de grandes volatilités », explique Marc Danneels, Chief Investment Officer chez Beobank.
Dans les fonds en gestion active en effet, le gestionnaire va adopter dans le fonds ces titres ou secteurs qu’il estime les plus susceptibles de croître plus vite que le marché, basé sur des analyses profondes. Et donc, l’objectif de ces fonds en gestion active est également d’être plus résistant que le marché dans son entièreté en cas de mouvement baissier.
Un krach boursier n’est pas l’occasion de drastiquement changer votre stratégie d’investissement, ni de vous surexposer dans une région ou une catégorie particulière d’actifs. Préférez plutôt rééquilibrer régulièrement votre portefeuille, conformément à votre profil de risque. Actions et obligations peuvent réagir différemment à l’évolution des paramètres macro-économiques et alors performer en effet différemment, en fonction de l’inflation par exemple. La diversification vous permettra donc d’être mieux paré à toute éventualité.
« Dans tous les cas, ne cédez ni à l’anxiété ni à la surexcitation. L’évolution du virus et ses conséquences sont trop incertaines pour vous lancer tête baissée dans des placements à risque. Contactez plutôt votre conseiller Beobank. Il vous guidera vers un portefeuille de qualité, qui correspond à votre profil de risque. Un portefeuille résistant que vous pourrez ensuite agrémenter, progressivement, de positions dans les secteurs et styles de placements qui offrent des opportunités », conclut Marc Danneels.
Nous vous rappelons que les produits d’investissement sont exposés à des risques, en ce compris la possible perte du capital investi. Les produits d’investissement ne sont pas des dépôts bancaires et ne sont pas garantis par Beobank NV/SA.
La présente publication reprend des informations générales et ne constitue pas un conseil personnalisé. Ces informations peuvent changer ou faire l’objet de règles ou d’interprétations particulières en fonction de la situation concernée. Beobank décline toute responsabilité quant à l'exactitude, l'exhaustivité et la mise à jour des informations provenant des sources citées.