Le prix d’un diplôme supérieur
Les parents qui comparent le montant qu’il faut débourser pour un enfant qui se lance dans les études à celui de la construction d’une maison savent que la route vers un diplôme supérieur représente un étage de cette maison. À quoi faut-il tenir compte et comment diminuer ces coûts? Nous vous apportons notre aide.
Un des aspects auxquels vous ne pouvez rien changer est les droits d’inscription que vous payerez annuellement. Ceux-ci sont les mêmes pour toutes les écoles et ne devront pas influencer votre choix entre université et hautes écoles. En tant qu’étudient non-boursier, vous payerez 835 euros, les droits intermédiaires (presque boursier) étant de 485 euros et les droits pour les revenus modestes (boursier) sont de 374 euros. Cela représente beaucoup d’argent, mais, en collaboration avec vos parents, il est possible de réduire ces coûts.
L’argent des études sous pression
Toute personne de moins de 25 ans inscrite pour au minimum 27 crédits en école supérieure ou en université a droit aux allocations familiales. Vous ne gagnez pas plus que ce qui est autorisé pour un étudiant ? Vos parents bénéficieront aussi d’une réduction d’impôt. En outre, vous pouvez demander en ligne une bourse d’études auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Celle-ci sera approuvée, ou non, en fonction de votre nationalité, de votre situation financière et des études entreprises.
Votre demande de bourse est rejetée ? Vous n’avez pas la possibilité d’acquitter les droits d’inscription en une fois ? Le service social de l’université ou de la haute école vous indiquera comment effectuer un paiement en deux tranches. Ce n’est toujours pas possible ? Vous pouvez alors vous renseigner auprès du même service les possibilités de soutien dans le cadre de vos études. Cela représenterait alors une alternative à la bourse classique.
Les employés et les fonctionnaires souhaitant poursuivre leurs études peuvent également faire une demande de chèques formation afin de payer leurs droits d’inscription.
Vous n’êtes malheureusement admissible à aucune des aides déjà citées ? Vous pouvez alors, en fonction de l’établissement choisi, vous tourner vers un fonds qui sponsorisera vos études. Ceux-ci existent sous différentes formes et concernent tant les études classiques que les futures spécialisations.
Les frais liés aux cours
Dans de nombreuses écoles – et pour certains cours spécifiques – le matériel utilisé coûte cher. Le coût des syllabus peut atteindre plusieurs dizaines d’euros, voire dépasser les cent euros. Et, quelle que soit l’assiduité de leur utilisation, ils sont nécessaires. Vous n’avez pourtant pas envie d’investir tous vos moyens dans une bibliothèque ? Prenez le temps, durant l’été, de découvrir la page Facebook de votre prochaine année de formation. Posez-y la question de savoir si quelqu’un souhaite revendre ses syllabus et autres livres en seconde main. Peut-être même pourrez-vous tout acheter en une fois et faire des économies.
Vous n’avez pas eu le succès escompté sur Facebook ? Rendez-vous dans le Cercle étudiant de votre section ou faculté. Ceux-ci organisent souvent des ventes d’occasion.
En kot ?
Vous avez toujours rêvé de vivre en ville, du lundi au vendredi, avec vos amis. Mais ce mode de vie ne correspond pas à votre budget ? Il existe ici aussi des solutions. En fonction de vos revenus ou de ceux de vos parents, vous pourrez faire appel aux logements sociaux de votre université ou de votre haute école. Il s’agit le plus souvent des mêmes kots que pour les autres étudiants, mais proposés à un tarif moins élevé. Le loyer est en effet calculé sur base des revenus disponibles. De quoi obtenir un kot dans votre budget… ou celui de vos parents.
Vous n’entrez pas en ligne de compte pour bénéficier de ces facilités ? Peut-être la colocation sera-t-elle une solution qui vous convient. Il s’agit ici de louer un appartement ou une maison avec plusieurs ou d’autres étudiants dans la même situation que vous. C’est parfois même moins cher que de louer un kot. Attention : il est parfois nécessaire de se domicilier à cette adresse, ce qui pourrait vous faire perdre les allocations, à vous ou à vos parents. Il est donc important de jauger ce qui est le mieux pour votre budget et pour vos revenus.
Les trajets
Vous trouvez l’hôtel ‘Chez les parents’ pas trop mal et vous ne voyez aucun inconvénient à continuer à vivre à la maison ? Vous êtes alors susceptible d’opter pour le vélo ou les transports en commun, voire une combinaison des deux. En matière de transports en commun, toutes les sociétés proposent des tarifs avantageux pour les étudiants. Pour les obtenir, vous recevez une attestation de votre université ou haute école.
Celles et ceux prenant le train ou le bus, mais ne voulant pas s’encombrer d’un vélo, peuvent aussi se tourner vers les vélos partagés. À Bruxelles, par exemple, il existe l’abonnement Villo ! Vous prenez un vélo dans une station et le laissez dans une autre. Le système est disponible toute la semaine, jour et nuit, et vous permet d’économiser du temps et de l’argent. En combinaison avec un abonnement au train, vous ne payerez pas plus de 30 euros pour une année complète. Plutôt pas mal, non ?
Question estomac ?
Les plus malins penseront à emporter, le dimanche soir, quelques repas surgelés en provenance directe du congélateur de leurs parents, direction le kot. Vous pouvez aussi établir des menus pas chers et effectuer toutes vos courses en une fois, parce que, ça aussi, cela permet de diminuer le budget global. À moins que vous ne cuisiniez de temps en temps avec des amis… Vous pouvez alors partager les frais par le nombre d’assiettes. Autant de solutions pour bien se remplir l’estomac pour peu d’argent.
Vous ne souhaitez pas trop devoir compter ? Vous pouvez alors opter pour un job étudiant, gagner de l’argent, et ne pas faire perdre les avantages financiers de vos parents. Vous trouverez plus d’information sur les possibilités d’emploi en tant qu’étudiant ici.
Vous trouverez plus d’information sur l’aspect financier des études sur https://www.wikifin.be/fr/moments-de-vie/etudier/financer-vos-etudes.
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