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Quatre fois par an, sonne l’alarme des versements anticipés d’impôts (VAI). Vous n’avez pas encore mis ces échéances dans votre agenda ? Faites-le dès maintenant. En effet, si l’on vous chante régulièrement la même rengaine, c’est parce que c’est important. Le principe des VAI est clair comme de l’eau de roche : vous payez vos impôts à l’avance et vous n’avez pas de majoration plus tard. Qui pourrait refuser une telle occasion ?
Soyons clairs : si le gouvernement « encourage » autant les indépendants, les titulaires de professions libérales, les conjoints-aidants, les dirigeants et les sociétés à régler leurs impôts plus tôt, c’est avant tout pour des questions budgétaires. Mais si vous ne jouez pas (ou pas assez) le jeu, vous serez sanctionné. Alors, autant s’y plier ! Concrètement ? Vous risquez une majoration de 2,25 % calculée sur l’impôt dû sur les revenus (diminué d’éventuels précomptes, crédits d’impôt, etc.). Pour les sociétés ? La peine est encore plus lourde : 6,75 % d’amende. Prenons un exemple : vous ne versez rien anticipativement et votre PME doit au final payer 20.000 euros d’impôts. Sans VAI, il faudra y ajouter 1.350 euros de majoration… Ou 450 euros pour un indépendant.
Vos avances servent donc à neutraliser cette majoration. Selon un principe : plus vous payez tôt, plus c’est efficace. Pour rappel, vous disposez de quatre fenêtres de tir par an. Dans les faits, vous pouvez éviter 100 % de la majoration en versant 75 % de VAI lors de la première échéance. 90 % lors de la seconde et ainsi de suite. Vous n’êtes pas encore passé à l’acte ? Il vous reste une date butoir pour agir :
L’enjeu est donc également d’évaluer précisément le montant total de l’impôt dû. Ce n’est pas une mince affaire, mais votre comptable peut être d’une aide salutaire. D’autant plus qu’il ne sert généralement à rien d’être trop généreux. En effet, les sociétés n’ont droit à aucune bonification en cas de surplus versé. Du côté des indépendants, dirigeants ou professions libérales, seuls les starters (installés depuis moins de trois ans à titre principal) ont droit à ce plus.
Vous êtes convaincu de l’intérêt de verser vos impôts à l’avance, mais vous n’avez pas forcément les fonds suffisants. La solution idéale ? Étaler ces paiements sur l’année et protéger de la sorte votre trésorerie. Une option qui passe souvent par un crédit bancaire spécifique… C’est alors la banque qui prend en charge les versements à l’administration fiscale et vous remboursez un montant mensuel. Vous êtes doublement gagnant, puisque vous pouvez en outre déduire les intérêts au titre de charges professionnelles.
N’attendez plus ! Découvrez le VAI de Beobank.
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