4 KPI pour une gestion optimale de votre PME
Les KPI sont des indicateurs indispensables au pilotage de votre PME : surveiller votre performance au quotidien et ajuster le tir pour...
« Well be-bop-a-Lula she’s my baby ! » Du rock au hip-hop, en passant par l’electro, la musique adoucit les mœurs, mais pas gratuitement ! En effet, toute diffusion musicale dans un établissement accessible au public entraîne le paiement de droits. Voyez cela sous un angle positif : vous contribuez ainsi à rémunérer les artistes. Dans tous les cas, n’essayez pas de faire comme cela vous chante, car les sociétés de gestion collective des droits, telles que la Sabam, veillent à la perception de la redevance. En réalité, vous devez régler deux types de droits :
Première chose à savoir : prenez les devants. En effet, si vous attendez que les sociétés de gestion collective des droits viennent sonner la fanfare dans votre établissement, vous devrez probablement faire face à des majorations. Comment procéder concrètement ? Avec la Sabam, vous devez conclure un contrat (trimestriel, semestriel ou annuel) qui déterminera le tarif appliqué. Du côté de la « rémunération équitable », vous recevez normalement une invitation à déclarer. Dans les deux cas, simplifiez-vous la vie et optez pour une déclaration unique…
Question cruciale : combien cela vous coûte ? Cela dépend d’une série de critères, tels que le secteur, la taille du magasin ou la fréquence d’émission. Prenons la Sabam : pour un restaurant de moins de 100 m2, cela reviendra à plus de 400 € par an pour du son uniquement. Un montant qui peut, par exemple, varier si l’entrée de l’établissement est payante. Pour un commerce non horeca de moins de 200 m2, la fourchette va de 150 € à 400 €. Pour la « rémunération équitable », même refrain : pour une superficie de moins de 200 m2, PlayRight et la Simim vous réclameront un peu de plus de 60 €. Vous l’avez compris : à chaque établissement son tarif. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à faire une simulation en ligne.
De nos jours la musique est partout et sous toutes les formes. Mais tout n’est pas permis dans votre commerce… La télévision, la radio ou une webradio ? A priori, pas de problème. Même son de cloche pour votre collection personnelle de vinyles ou de téléchargements légaux, à condition qu’il s’agisse d’originaux ! Quid des services de streaming, comme Spotify, Deezer, YouTube, Soundcloud ou Apple Music ? Sachez que leur utilisation dans un cadre commercial n’est pas autorisée ! Une interdiction expressément prévue dans les conditions générales de ces plateformes…
Flûte ! Vous n’avez pas pensé à tout… Voici quelques cas concrets à garder à l’esprit :
Pour conclure, sachez que la Région bruxelloise a mis en place une nouvelle obligation pour les commerces qui diffusent du son « amplifié ». Le but ? Protéger les « oreilles » du public. Tout est donc une question de décibels… Vous ne dépassez pas les 85 dB ? Informez-en vos clients grâce aux autocollants prévus à cet effet. L’idée est de signaler que vous pensez à leur santé. Même son de cloche si vous êtes juste en dessous de 95 dB ! Au-dessus de 95 dB ? Les nuisances peuvent être néfastes pour la santé, c’est pourquoi vous devez respecter une série de conditions et éventuellement introduire une déclaration de diffusion. Plus d’infos ?
La musique n’est pas gratuite : vous rémunérez indirectement les artistes…
Faites une déclaration unique pour être certain de respecter toutes les règles.
Combien cela vat-il vous coûter ? Réalisez une simulation en ligne !
Soyez bien attentif à toutes situations avant d’appuyer sur play…
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