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La plate-forme Franchise.be met en rapport les (candidats) indépendants avec les franchiseurs. Elle les renseigne notamment sur les possibilités qui s’offrent à eux et l’apport financier nécessaire pour s’affilier à un concept déterminé. Beobank leur fait quant à elle bénéficier de son expertise en leur fournissant des avis personnalisés et un financement adapté. Vous n’aurez donc pas à vous lancer sans préparation et vos chances de succès seront ainsi maximisées.
Mais comment cela fonctionne-t-il ? Nick Boury, expert en franchise, a répondu à nos questions.
Le lancement de leur entreprise est fortement simplifié parce que le public est déjà familiarisé avec l’enseigne. Le franchisé peut lui offrir immédiatement une gamme de produits ou de services qui ont déjà fait leurs preuves. En outre, il a le droit exclusif d’utiliser le nom commercial dans une zone (de chalandise) déterminée.
Par ailleurs, le franchisé peut s’appuyer sur les actions de marketing du franchiseur. Il peut aussi se tourner vers lui pour les formations, tant pour lui-même que pour son personnel.
Enfin, il bénéficie des expériences des autres franchisés.
En général, le franchisé doit apporter un investissement financier limité. Il est aussi lié par le nom de marque et le concept, qu’il ne peut changer à sa guise. Et il doit en contrepartie rétrocéder une partie de sa marge commerciale au franchiseur.
On peut répartir les candidats en trois groupes. Il y a tout d’abord les entrepreneurs débutants, ces anciens salariés qui veulent devenir indépendants ; puis, les entrepreneurs qui ont déjà exploité une affaire et cherchent à ajouter une corde à leur arc ; enfin, les entrepreneurs chevronnés qui souhaitent lancer un ou plusieurs points de vente d’un concept de franchise plus important.
Le franchisé a besoin d’un apport proprecomme pour le lancement d’un concept classique. Mais ici, selon le secteur, celui-ci ne représente qu’entre 25 et 35 % de l’investissement total.
Cela dépend fortement du type de concept, mais de manière générale, l’expérience est moins importante que l’intérêt ou la passion pour le secteur concerné. Le franchisé doit toujours suivre un vaste programme de formations avant de pouvoir ouvrir son point de vente.
La rentabilité est au cœur d’un modèle où les deux parties sont gagnantes. Les bénéfices doivent donc être suffisants pour permettre au franchisé de s’acquitter de ses frais de franchise.
En général, la qualité de la formation est directement proportionnelle au succès des franchisés. Le support continu du franchiseur est un autre facteur de succès important.
Notre conseil est d’aller prendre la température auprès des franchisés existants : sont-ils satisfaits du concept et du franchiseur ? Il ne faut pas hésiter à contacter spontanément un certain nombre d’entre eux.
Dans la grande majorité des cas, oui. Pour le franchisé, il est important d’obtenir une certaine exclusivité géographique, de manière à pouvoir exploiter pleinement le potentiel du concept de franchise dans sa zone. Souvent, l’exclusivité est conditionnée à une obligation de résultat sous la forme d’un chiffre d’affaires ou montant d’achats minimum.
La plupart des formules belges connaissent bien leur marché, tandis que les formules étrangères doivent encore affiner leur concept pour l’adapter à nos habitudes. On connaît aussi de nombreuses formules étrangères qui exploitent leur concept depuis de nombreuses années sur le marché belge, où elles se sont parfaitement acclimatées.
On évolue de plus en plus vers des formules de franchise dure, justement parce que le franchiseur sait exactement ce que le consommateur attend, grâce à l’expérience qu’il a acquise au fil des ans. Le franchisé, qui bénéficie du support étendu du franchiseur, peut se concentrer sur son cœur de métier, à savoir l’exploitation du concept et le rôle de « visage local » de la marque vis-à-vis des clients.
L’alimentation reste le secteur le plus populaire, suivi par la vente au détail. Ces dernières années, nous constatons que les services sont de plus en plus fréquents.
Cela dépend du franchiseur, mais nous le recommandons vivement. Le franchisé peut ainsi mettre la main à la pâte pendant un certain temps et se rendre compte de ce qu’implique l’exploitation au quotidien du concept concerné. Le franchiseur a, pour sa part, l’occasion de mieux connaître le candidat franchisé en le voyant à l’œuvre.
La franchise est toujours une collaboration commerciale à long terme. Une bonne adéquation entre les deux parties est donc extrêmement importante. Si le franchisé souhaite tout de même mettre fin à la collaboration, il doit en discuter personnellement avec le franchiseur. Un repreneur pourra alors être recherché, éventuellement avec le franchiseur.
Actuellement, quelque 300 formules de franchise sont actives en Belgique dans toute une série de secteurs : alimentation, horeca, mode, services, soins, habitat et construction, etc.
Il n’existe pas de statistiques précises sur le nombre de franchisés.
Vous souhaitez devenir franchisé et vous affilier à un concept qui a fait ses preuves ? N’hésitez pas à demander le document contenant les informations précontractuelles. Tout franchiseur est tenu de vous le communiquer au moins un mois avant la signature d’un éventuel contrat de collaboration. Vous y trouverez les principales informations : l’identité du franchiseur, le montant de votre apport, la durée du contrat, vos obligations, etc. Ces données doivent vous mettre en mesure de vous faire une opinion éclairée.
Vous trouverez de plus amples renseignements sur la page https://economie.fgov.be/fr/themes/ventes/contrats/franchise.
Franchise.be offre par ailleurs un service d’entretiens gratuit aux candidats franchisés.
La présente publication reprend des informations générales et ne constitue pas un conseil personnalisé. Ces informations peuvent changer ou faire l’objet de règles ou d’interprétations particulières en fonction de la situation concernée. Beobank décline toute responsabilité quant à l'exactitude, l'exhaustivité et la mise à jour des informations provenant des sources citées.