Aujourd’hui, les paiements électroniques sont à ce point établis que nous supposons presque automatiquement que nous pouvons aller n’importe où avec notre carte de débit ou de crédit. Même en dehors de la Belgique, quand nous partons en vacances par exemple. Est-ce aussi simple ? Existe-t-il encore des pays où le cash est indispensable ?
Les pays où les cartes de paiement ne sont pas acceptées sont extrêmement limités. Dans d’autres endroits, les paiements électroniques sont encore mieux établis que chez nous. En Suède, on atteint 97% de paiements électroniques, 70% au Canada. En Corée du Sud, vous bénéficiez même d’un taux de TVA préférentiel lorsque vous payez de manière électronique.
Le cash n’est pas du tout dépassé
Cela reste pourtant une bonne idée de garder du cash en poche lorsque vous partez en vacances, au moins en petites coupures ou en monnaie.
- C’est pratique pour les petits achats, par exemple lorsque vous allez sur un marché ou si vous souhaitez donner un pourboire à un chauffeur de taxi, un portier ou un guide. Combiné à une carte de débit ou de crédit, vous êtes à 100% en sécurité, tant en Europe qu’en dehors.
- Certains pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient sont ancrés dans une économie en liquide. Au Cambodge, par exemple, payer en dollars est très couru chez les touristes. Mais attention, certaines différences régionales peuvent être surprenantes. Au Kenya, par exemple, payer avec l’app M-Pesa est très populaire. En Somalie, un des pays les plus pauvres d’Afrique, le paiement par smartphone est de plus en plus à la mode.
- Parfois, une situation temporaire rend le cash nécessaire. Ainsi, les touristes partis au Zimbabwe en mai de l’année dernière ont dû faire face à une pénurie de dollars obligeant les autorités locales à limiter les retraits en espèces. Ce ne fut pas un problème important dans les hôtels et les grandes chaînes où les cartes de crédit étaient acceptées, mais bien plus pour les transactions avec les commerçants ou fournisseurs locaux qui exigeaient, eux, d’être payés en espèces.
- L’instabilité de certaines monnaies locales peuvent pousser les petits commerçants (et ceux en dehors des grandes villes) de s’en affranchir et de préférer une monnaie internationale forte. L’euro, par exemple, mais aussi des devises comme la livre sterling ou le dollar sont traditionnellement bien aimé.
Quelques points d’attention avant de partir
Vous partez dans un pays en dehors de la zone euro, là où le cash n’est pas un luxe ? Mieux vaut tenir compte des points suivants :
- Informez-vous, avant votre départ, de la situation actuelle et des règles du pays de destination. L’ambassade et le consulat de votre pays de destination sont pour cela la meilleure adresse. On pourra vous y informer sur les règles d’import et d’export de devises, du montant minimum à posséder et si des formalités administratives doivent être remplies.
- Si vous emportez des dollars ou des euros, assurez-vous que les billets soient neufs, ni froissés ou déchirés, et que rien n’y soit écrit.
- Pas envie de voyager avec de grosses sommes ? En principe, vous pouvez toujours retirer de l’argent, sur place, à un distributeur automatique. Tenez compte du fait que vous serez limité en matière de montant maximal. Avec la carte bancaire Beobank, vous pouvez retirer 500 EUR par jour et, sur base hebdomadaire, 1.250 EUR. Les cartes Visa et Mastercard de Beobank vous permettent de retirer 1.000 EUR toutes les 24h.
- Obtenir des devises locales ne passe pas forcément par une carte de crédit, mais aussi par le rachat via le change. Outre l’euro, les dollars et les livres sterling sont les mieux adaptés.
- Grosses dépenses ou plans spéciaux ? Gardez à l’esprit que vous ne pouvez détenir plus de 10.000 euros lorsque vous entrez ou sortez de l’Union européenne. Vous avez plus en poche ? Vous devez l’indiquer de manière écrite et spontanée à la douane. Si vous ne le faites pas et que vous êtes pris, la douane peut ‘conserver’ votre argent et, éventuellement, mener d’autres actions contre vous.