Fraude à l’amitié : comment démasquer les escrocs ?
Les fraudeurs se rapprochent de vous via un faux profil sur Internet afin de gagner votre confiance et de vous escroquer.
En 2022, les conflits se déroulent sur beaucoup plus de fronts qu’il y a, grosso modo, cent ans. Une zone de combat s’est également ouverte en ligne, et non seulement l’Ukraine, mais aussi des pays occidentaux comme la Belgique, semblent être des cibles potentielles pour ces cyberattaques. Mais pourquoi en est-il ainsi et quelles précautions sont prises par notre pays ?
Une cyberattaque est une tentative méchante et délibérée d’une personne ou d’une organisation de s’introduire dans le système d’information d’une autre personne. Les agresseurs cherchent à profiter de la vulnérabilité des systèmes informatiques des sociétés afin, dans la plupart des cas, d’obtenir une rançon. Mais il n’en va pas toujours ainsi. Par exemple, en cas de guerre, ‘semer la confusion’ et ‘répandre la désinformation’ sont également des objectifs importants. Les cyberattaques peuvent donc prendre diverses formes : fermeture d’un site web, diffusion de fake news, piratage d’un système hospitalier, etc.
Les cyberattaques peuvent être considérées comme une forme de représailles contre l’Occident et ses sanctions contre d’autres régimes. En outre, bien que la Belgique ne se trouve pas dans la zone de conflit, elle abrite des quartiers généraux importants. Il y a le siège de l’OTAN à Evere et le quartier général militaire de l’OTAN à Casteau près de Mons, mais aussi le siège de la Commission européenne et les bases aériennes de Kleine Brogel et Florennes. Les réseaux de ces institutions sont donc protégés au maximum.
Il en va de même pour nos institutions financières. Pendant la pandémie, l’accent a été mis principalement sur les pratiques de fraude courantes telles que le phishing ou hameçonnage et la fraude à l’amitié, mais aujourd’hui l’accent est également mis sur de potentielles cyberattaques organisées.
Une certaine vigilance est certes de mise, mais la Belgique prend ses précautions, comme en témoigne l’existence du CCB (Centre pour la Cybersécurité en Belgique), un organisme gouvernemental qui s’occupe de la menace concrète des cyberattaques. Des spécialistes surveillent la situation de près et sont en contact avec un solide réseau international d’experts en cybersécurité. Le CCB souligne qu’il n’y a pas de menace concrète pour le moment, et que des mesures supplémentaires seront prises si nécessaire.
Le CCB est également chargé de mettre en œuvre la nouvelle et très ambitieuse stratégie de cybersécurité que la Belgique a adoptée en 2021. Cette stratégie comprend six objectifs concrets :
De plus, nous ne sommes pas totalement désarmés face à telles attaques. Au sein des organisations, établir un plan de cybersécurité, par exemple, n’est pas un luxe superflu. Ce type de plan permet de déterminer, entre autres, les mesures à prendre en cas de cyberattaque. Ces procédures sont versées dans un scénario et, de préférence, le plan est régulièrement mis à jour et adapté.
Dans notre vie privée aussi, prendre des mesures de sécurité de base peut faire une grande différence. Voici un résumé des conseils les plus importants dont il faut tenir compte : il s’agit notamment de disposer d’un bon pare-feu, d’un programme antivirus et de sauvegardes, mais aussi de savoir reconnaître l’hameçonnage, de définir des mots de passe forts, d’utiliser la vérification en deux étapes et surtout de patcher et de mettre à jour les systèmes en temps et en heure.
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