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Un bureau à domicile ? Et vos frais professionnels là-dedans ?

Un bureau à domicile

Votre domicile privé est aussi votre lieu d’activité ? Posez-vous les bonnes questions : quelle proportion du logement est « professionnelle » ? Quels frais pouvez-vous déduire ?

Sujet récurrent chez les indépendants : la déduction des frais professionnels. Et pour cause, la « gestion » de ces dépenses liées à votre activité a un impact décisif sur votre fiscalité. Vous connaissez le principe : la somme de ces charges vient diminuer votre chiffre d’affaires pour déterminer votre « revenu professionnel net ». Plus ce dernier est faible, moins vous payez d’impôts. Votre objectif (et celui de votre comptable)? Déclarer de forme la plus complète et juste possible vos frais professionnels.

De quoi parle-t-on exactement ?

Commençons par un petit rappel : les frais professionnels doivent répondre à quatre conditions pour être admis. Avoir été engagée pendant la période concernée ; dans le but de faire tourner votre affaire (autrement dit pour générer ou conserver un revenu) ; et vous devez également pouvoir prouver la dépense. Last but not least : les frais doivent avoir un lien avec votre activité… au moins en partie ! Mais nous reviendrons sur ce principe de « frais mixtes ». Dernière précision importante, certaines dépenses sont déductibles à 100 % alors que d’autres ne le sont que partiellement : comme vos frais de bouche ou ceux liés à votre mobilité. Enfin, depuis l’année dernière, vous avez le choix entre les frais réels et le forfait. Mais revenons à votre habitation…

Logement privé et bureau ? Mixte !

Lieu de travail et habitation personnelle se confondent parfois. Une situation courante pour les professions libérales et les freelances. Comment déclarer vos frais « immobiliers » dans ce cas ? Tout est une question de proportion. Vous devez identifier clairement l’espace alloué à votre activité professionnelle. Simple lorsque vous avez un cabinet médical installé dans deux pièces indépendantes. Plus complexe si vous travaillez régulièrement depuis votre salon. Dans tous les cas, vous devez estimer le pourcentage de la maison affecté à votre profession et celui dédié à votre vie privée. 10, 20, 30 ou 40 % ? Quelle que soit cette « quote-part », cela vous permettra de déterminer le montant de vos charges « immobilières » déductibles.

La bonne « proportion » pour vos frais

Imaginons que vous affectiez 30 % de votre appartement à votre affaire. Vous pouvez alors déduire tous vos frais liés au logement à hauteur de 30 % : l’éventuel loyer ou les intérêts relatifs au crédit hypothécaire, gaz et électricité, l’entretien ou encore votre abonnement Internet. Vous achetez des fournitures spécifiques pour votre bureau à domicile ? Déductible à 100 %, puisque c’est exclusivement lié à votre activité. Reste la question de l’amortissement… En effet, si vous êtes propriétaire, vous pourriez décider de déduire les amortissements de la « quote-part professionnelle » (uniquement votre partie si vous avez acheté avec votre partenaire). Cette opération diminuerait encore plus votre « revenu professionnel net »… et donc vos impôts. Mais l’avantage pourrait se retourner contre vous en cas de vente de l’immeuble. À bien réfléchir, donc !


Vous avez compris le principe général, mais vu la diversité des situations et la complexité de certains paramètres, les conseils de votre comptable sont toujours un plus.

En résumé

  • La déductibilité des frais de professionnels ? Question cruciale !

  • Des conditions à respecter

  • Logement privé et bureau ? Des frais mixtes.

  • Calculez la proportion « professionnelle ».

Comment pouvons-nous vous aider ?