Plus d’options pour votre pension !
Voici pourquoi les indépendants en personne physique pourront désormais épargner davantage à travers le second pilier de leur pension.
Le principe est simple : vous payez un montant par année d’étude régularisée pour que ces périodes viennent s’ajouter à votre carrière et entrent ainsi en ligne de compte dans le calcul de votre pension légale. Cet investissement vaut-il le coup ? Cela dépend de plusieurs paramètres. D’abord, ne vous précipitez pas. Deux, n’attendez pas demain pour peser le pour et le contre.
La réglementation évolue et le moment de votre décision a son importance… Retenez deux dates. Avant le 1er décembre 2017 (« l’ancien régime ») : à l’époque, tous les travailleurs n’étaient pas logés à la même enseigne. Depuis, les règles ont été « harmonisées ». La prochaine échéance ? Le 1er décembre 2020 et l’entrée en vigueur d’un « nouveau régime » qui vous autorise à ne racheter que quelques années (avant c’était tout ou rien). Entre les deux ? Une « période transitoire » et la possibilité d’encore « profiter » de l’ancienne mouture. Ce n’est pas un détail, car chaque système a ses atouts et ses défauts.
Sachez que (nouveau régime) seules comptent les études qui ont mené à l’obtention d’un diplôme (doctorat, titre, etc.). Vous avez un master ? Faites valoir vos cinq années (bac » compris). Mais attention : si vous avez effectué deux baccalauréats, il faudra choisir. Pareil si vous êtes titulaire de divers diplômes complémentaires. Autre élément clé ? Le cap des 20 ans ! Dans l’ancien régime, vous deviez vous arrêter à cette limite d’âge. Par contre, les redoublements et les études hors enseignement supérieur pouvaient être valorisés. Tout cela change avec la nouvelle réglementation.
Ces années ont-elles eu lieu endéans les dix dernières années ? Ce n’est pas un détail. En effet, tant que court la période transitoire, toutes les années régularisées coûtent un montant similaire : 1.530 €. Après le 1er décembre 2020 ? Si elles remontent à plus de dix ans, la facture sera plus salée. Alors cela pourrait être intéressant de passer le cap avant cette échéance. Dans tous les cas, les montants déboursés sont déductibles fiscalement (entre 40 et 50 %).
Chaque année régularisée rapporte en principe un supplément à votre pension. À titre d’exemple, l’indépendant qui rachète, aujourd’hui, 12 mois d’études voit sa rente légale grimper de près de 270 € (isolé) ou 340 € bruts par an (ménage). Cela varie évidemment en fonction de votre carrière. Si cela semble tentant, méfiez-vous d’un éventuel « piège fiscal ». Et pour cause, dans certaines situations, l’opération pourrait s’avérer… nulle, voire négative !
Vous l’avez compris : c’est complexe. Il y a du pour — déduction fiscale et le « plus » pour la pension —, mais aussi du contre : le piège fiscal éventuel, sans oublier que ces montants pourraient être investis dans d’autres placements plus rentables. Le seul bon conseil ? Faites une simulation : via mypension.be ou adressez-vous à votre caisse d’assurances sociales. Enfin, sachez que ce mécanisme n’intervient pas pour la pension anticipée.
Racheter ses années d’études : kézako ?
Plusieurs régimes…
Maintenant ou plus tard ?
Gare aux « pièges »
La présente publication reprend des informations générales et ne constitue pas un conseil personnalisé. Ces informations peuvent changer ou faire l’objet de règles ou d’interprétations particulières en fonction de la situation concernée. Beobank décline toute responsabilité quant à l'exactitude, l'exhaustivité et la mise à jour des informations provenant des sources citées.