Entourez-vous pour réussir votre projet !
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin », un proverbe qui s’applique aussi à votre entreprise. Proches, associé, banquier, comptable, avocat…...
Vous souhaitez engager un travailleur, mais peut-être pas à temps plein. Et si vous le partagiez avec un autre entrepreneur ? C’est possible grâce au « groupement d’employeurs » !
Lorsque votre activité se développe, vous songez inévitablement à recruter du personnel. Mais vous n’avez peut-être pas besoin (ni les moyens financiers) d’engager une personne à temps plein. Vous cherchez plutôt une assistante administrative pour vous seconder une fois par semaine ou un spécialiste IT présent ponctuellement pour gérer votre informatique ou encore un vendeur pour faire face à certains pics d’activités. La bonne nouvelle ? Vous n’êtes certainement pas le seul entrepreneur dans cette situation. Alors, pourquoi ne pas vous mettre ensemble et fonder un « groupement d’employeurs » ?
Mutualisation des travailleurs
Le concept du « groupement d’employeurs » (aussi appelé co-sourcing) est une formule qui permet à plusieurs entreprises de se partager un ou plusieurs travailleurs (50 au maximum). Le principe est assez simple : les employeurs créent une structure distincte - sous la forme d’un groupement d’intérêt économique (GIE) ou d’une ASBL - qui intervient en qualité d’employeur. C’est donc l’entité juridique qui met à disposition le personnel chez vous et vos collègues entrepreneurs. Notez également que tous les membres sont solidairement responsables des dettes fiscales et sociales du groupement.
L’union fait la force
Vous gagnez en flexibilité
Très populaire en France, le système présente plusieurs avantages. En tête, la flexibilité et la disponibilité du travailleur, puisque vous pouvez en disposer en fonction de vos besoins. Autre bénéfice primordial : le partage des coûts et des formalités administratives. De son côté, le travailleur obtient un contrat stable et évolue dans un environnement varié. En outre, c’est un excellent moyen de renforcer ses compétences et son expérience.
Un cadre plus souple
En Belgique, la mutualisation du personnel ne connaît pas encore un énorme succès (à peine une dizaine de structures dans tout le pays), notamment parce que l’option reste peu connue. De plus, le système, lancé début 2000, était trop rigide et lourd pour susciter l’intérêt des PME. Désormais, simplifiée et accélérée (par la « Loi Peeters » du 05 mars 2017), la formule devrait voir son attrait et son utilité renforcés. Intéressé ? La première démarche consiste à adresser une demande d’autorisation au SPF Emploi, Travail et Concertation sociale.
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