Alain Vanderlinden, le magasinier-confident
Le rôle du magasinier ne se cantonne pas aux maillots et aux crampons. Alain Vanderlinden — magasinier au KRC Genk depuis des années...
Un bon terrain de football est bien entendu essentiel pour livrer des prestations de qualité en match et engranger de bons résultats. Pour atteindre cet objectif, un service d’entretien est absolument indispensable. Celui-ci garantit que tous les terrains du KRC Genk restent en parfait état chaque jour et contribuent aux performances des joueurs, le tout à l'aide des technologies les plus avant-gardistes.
Chaque dernier jeudi du mois, vous trouverez ici le portrait d’un acteur clé du KRC Genk ou du cyclisme belge. Cette semaine, nous accueillons Eddy Van Endert du KRC Genk. En tant que groundsman, il est responsable du Service Vert. Lui et son équipe de trois personnes entretiennent l’ensemble des terrains du KRC Genk, soit dix terrains et demi en tout. Eddy et son équipe tondent les terrains (jusqu’à deux fois par jour !), effectuent des piquages, sursèment pour que de l’herbe fraîche pousse... Grâce au Service Vert, les joueurs bénéficient à chaque match d’un terrain parfaitement entretenu. Eddy vous donne ci-dessous un aperçu de son travail.
Quiconque qui a déjà mis les pieds sur un terrain de football en conviendra : remporter la victoire sur une pelouse mal entretenue est loin d’être évident. Dans le sport professionnel, chaque détail compte, le terrain doit donc être impeccable, jour après jour. Le rôle du Service Vert est donc très important. C’est Eddy Van Endert qui dirige celui du KRC Genk. Avec son équipe, il veille à ce que tous les terrains du club soient en parfait état, afin que les joueurs puissent s’entraîner dans des conditions optimales.
Au KRC Genk, chaque joueur vise la victoire. Et il est plus facile de la remporter sur un terrain parfaitement entretenu. Eddy et son équipe veillent à ce que les joueurs puissent pleinement se concentrer sur le match. Comment ? Leurs tâches sont très variées : « Notre mission principale est bien évidemment de tondre les terrains au quotidien. En hiver, cela peut s’avérer nécessaire tous les deux jours, et en été parfois deux fois par jour. Nous devons également tracer les lignes pour les entraînements et les matches. »
Mais la tâche de cette équipe de trois personnes ne s’arrête pas là. Le Service Vert ‘pique’ aussi les terrains pour qu’ils soient plus perméables ou plus souples, sursème afin d’avoir de l’herbe fraîche sur le terrain et s’assure qu’il soit toujours parfaitement irrigué. Et ce non seulement pour le terrain A, mais pour les dix terrains de football et demi du KRC Genk.
Ne pas aller de l’avant, c’est reculer. Raison pour laquelle le KRC Genk mise fortement sur les nouvelles technologies. Son terrain de lave en est un bon exemple : c’est le premier club de Belgique à s’en être équipé l’an dernier. « L’équipe joue toujours sur gazon naturel, mais 300 tonnes de lave ont été mélangées aux quinze premiers centimètres de la sous-couche. De ce fait, le terrain est plus stable, plus perméable, il conserve plus longtemps la chaleur en hiver, ce qui favorise la croissance du gazon », explique Eddy.
Ce n’est pas la seule innovation. Le KRC Genk est également le premier club belge à disposer d’un robot de traçage. Celui-ci allège considérablement le travail d’Eddy et de son équipe puisqu’ils ne doivent plus tracer les lignes à la main. La machine n’est cependant pas parfaite : « Nous n’utiliserons jamais le robot de traçage sur le terrain A. Le risque d’erreur est trop important et de toute façon, il est plus difficile à utiliser dans un stade. »
Le club limbourgeois a aussi récemment acheté deux nouvelles tondeuses rotatives. Alimentées par batterie, elles sont beaucoup plus écologiques, mais aussi plus silencieuses. « Une bonne chose pour nous et pour l’environnement », conclut Eddy. Depuis peu, ils ont également commencé à effectuer des mesures de données sur le terrain. « Auparavant, nous arrosions le terrain quand nous pensions que c’était nécessaire. Maintenant, nous pouvons mesurer si c’est effectivement le cas. Nous analysons aussi la dureté du terrain et la pénétration des crampons. » C’est important, car cela leur permet d’uniformiser les terrains d’entraînement et celui de l’équipe A.
Soyons clairs : pour bien jouer au football, il faut d’abord un bon terrain. « Je pense que le terrain est le premier nom à figurer sur la feuille de match », affirme Eddy. « Surtout pour un club comme le KRC Genk, qui aime pratiquer un beau football. » Et tout se joue à la base. Le revêtement hybride joue également en faveur du KRC Genk. Il s’agit d’un mélange d’herbe naturelle et de fibres plastiques insérées dans le terrain tous les deux centimètres, à une profondeur de 23 centimètres. « Ce revêtement hybride rend le terrain nettement plus stable et plus dur. Chez nous, le ballon ne rebondit pas sur le terrain, il glisse, pour ainsi dire. Ce n’est que sur les derniers mètres d’une passe qu’il commence à rouler. »
L’équipe du KRC Genk se donne toujours à fond. « Notre équipe veut être la meilleure. Nous sommes très perfectionnistes et nous mettons tout en œuvre pour que le terrain soit toujours en parfait état. » Ce perfectionnisme a été récompensé la saison dernière par le trophée TORO Groundsmen, une consécration pour le terrain et pour l’équipe. « Ce trophée souligne notre engagement, durant toute une année, à veiller à ce que notre terrain soit le meilleur du championnat de Belgique. C’était bien sûr un grand honneur de recevoir ce prix et nous nous en sommes réjouis pendant plusieurs semaines. »
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