Légère reprise pour le secteur immobilier européen
Après la crise de 2008, le secteur immobilier semble amorcer une reprise, suite à l’amélioration des indicateurs économiques dans différents pays européens. Ces dernières années, le marché immobilier a en effet évolué avec les cycles économiques. Certains marchés ont mieux presté que d’autres, grâce à leur structure et à leur dynamique européenne. Le secteur immobilier reste prisé par les investisseurs belges, parce qu’il est souvent perçu comme un choix sûr. Pour les investisseurs étrangers c’est un moyen de maintenir de la diversité dans leur portefeuille.
Londres et Paris ont toujours le vent en poupe
Londres et Paris, les métropoles européennes, ont vu naître énormément d’investissements dans l’immobilier ces dernières années, comme en témoignent par exemple les nouveaux quartiers construits à Londres, ainsi que les nouveaux espaces de bureaux pour :
- le secteur financier
- le secteur de l’internet
- les sièges principaux des grandes entreprises.
L’un des projets les plus marquants est le siège de Google à King’s Cross, un immeuble de bureaux de plus de 93.000 m² avec :
- de la place pour 4.500 personnes
- un terrain de football indoor
- un mur d’escalade
- une piscine sur le toit
Bref, un rêve pour ses collaborateurs. La vente de London Bridge, de la Shell Mex House et du 5 Canada Square sont d'autres très gros deals.
Paris est également très prisée par les investisseurs. Le fonds américain Lone Star est ainsi devenu propriétaire des 350.000 m² du ‘Coeur Défense’ à Paris la Défense. Pourtant, le nombre d'investissements dans l'immobilier professionnel stagne en France et le marché de la location est en baisse.
Selon nos analystes, la restauration du secteur immobilier français se fera attendre jusqu’en 2015. Depuis la crise de 2008, le secteur immobilier a prouvé qu’il était capable de résister aux bourrasques.
3 modèles différents : Espagne, Belgique et Allemagne
À cause de la crise, les locations ont baissé dans la capitale espagnole, Madrid, jusqu'au 3ème trimestre 2013. Mais il y a pourtant une bonne nouvelle : les meilleurs résultats macro-économiques entraînent une plus grande stabilité du nombre de logements vacants. En outre, l'arrivée massive d'investisseurs étrangers ouvre de nombreuses possibilités. On note ainsi un nombre record d'investissements belges dans l'immobilier espagnol, par exemple.
En Belgique, les investissements s’effectuent timidement. En 2013, près de 70% de l’immobilier étaient aux mains de propriétaires belges. Selon nos analystes, les opportunités se situent dans les meilleurs quartiers de Bruxelles et d'Anvers. Les projets ‘Neo’ et ‘Bel Air’ sont surtout intéressants selon eux. Nos analystes escomptent certaines mesures de réforme pour continuer à soutenir le marché immobilier bruxellois et garder Bruxelles concurrentielle.
L'Allemagne quant à elle profite de sa situation macro-économique, avec un grand nombre d'entreprises moyennes axées sur l'exportation. Sept villes disposent d’une surface énorme en espaces de bureaux (Francfort, Munich, Berlin, Hambourg, Stuttgart, Düsseldorf et Cologne). Contrairement au marché espagnol, on trouve peu de constructions neuves en Allemagne. Pourtant, les marchés allemands restent attrayants pour beaucoup tant les taux hypothécaires sont bas et les perspectives de développer de nouvelles activités économiques dans certains quartiers soutiennent la demande en bien immobilier.
Où investir ?
Selon nos analystes, il est possible d’investir une partie de son portefeuille dans le secteur via des fonds qui offrent un dividende provenant des loyers perçus et qui complètent leur portefeuille avec des obligations du secteur immobilier. Pour un investisseur individuel, il est souvent difficile de détenir un portefeuille immobilier avec des biens situés dans différents pays. Les connaissances requises à cet effet font souvent défaut aussi. Surtout lorsqu’il ne s'agit pas seulement de bâtiments résidentiels, mais par exemple aussi de bureaux, d'entrepôts, de parcs industriels, d'hôtels, d’obligations ou même de maisons de repos.
L’investissement via des fonds qui offrent un dividende provenant des loyers ainsi qu’une exposition à l’obligation immobilière augmente la diversification des revenus au sein du portefeuille. Dans un contexte de restauration du secteur et de l’économie internationale, cette approche mixte au sein de l’immobilier reste intéressante à long terme.
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