Des investissements pour tous les budgets
Alors que les taux d'intérêt des comptes épargne et des comptes à terme restent bas, il peut être très intéressant d'investir...
Chez Beobank, la sélection des fonds d’investissement est effectuée par une équipe dédiée d’analystes en investissement et de product managers. Nous travaillons selon un principe d’entonnoir : des milliers de fonds entrent dans cet entonnoir par le haut, mais seul un nombre très limité en ressort par le bas.
La première sélection s’opère en choisissant les maisons de fonds. L’Investment Team de Beobank passe au crible un total d’environ 5 000 fonds issus d’une poignée de fournisseurs réputés, dont BlackRock, J.P. Morgan, La Française, Robeco, Invesco et Franklin Templeton. Le fait que ces fonds soient présélectionnés ne signifie pas qu’ils sont proposés de facto aux clients de la banque, au final ils ne sont que quelques centaines, car la sélection ne s’arrête pas là.
Pour chaque classe de sous-actifs (par exemple des actions européennes ou américaines, obligations d’État, obligations de sociétés...), plusieurs fonds seront sélectionnés qui, à notre avis, constituent les investissements les plus intéressants. Nous appelons ce groupe la Sélection de Fonds Beobank. En fin de compte, nous n’en retenons que dix au sein de ce groupe, il s’agit de nos ‘Top Picks’ ou nos dix favoris
Comment un fonds entre-t-il dans ce club très sélectif ? Nous utilisons une procédure de sélection qui se déroule en trois étapes. La première partie consiste en une série de quatre questions :
Lorsque le fonds franchit la première étape, une deuxième sélection par sous-classe est opérée. « Il s’agit ici d’une sélection purement quantitative, lors de laquelle nous nous concentrons uniquement sur des éléments concrets, comme des revenus constants », explique Yves Michael Kazadi, Senior Investment Analist. « Si deux fonds présentent chacun 20 % de retour sur cinq ans, notre préférence ira au fonds dont les prestations sont constantes année après année, plutôt qu’à celui qui a eu une année exceptionnellement bonne, mais s’est moins bien porté pendant les quatre autres années. Nous examinons également la qualité des prestations du fonds par rapport à un investissement sans risques, caractéristique des fonds d’État américains. Nous mesurons en outre comment le fonds s’est comporté par rapport à un indice, tel que l’Euro Stoxx 50 pour les fonds d’actions européens. »
Un autre critère qui entre en ligne de compte, ce sont les résultats obtenus par le fonds pendant les périodes difficiles. « Pour nous, la manière dont le risque est géré en dit long », explique Yves Michael Kazadi. « En effet, les investisseurs sont particulièrement sensibles aux baisses des cours, bien plus qu’à leurs hausses. Une dépréciation provoque un sentiment négatif bien plus important que ne le sont les réactions positives lors des hausses. Sur le long terme, il s’agit d’une chose importante car lors des périodes de relance, le fonds doit effectuer un rattrapage moins important afin de compenser ses pertes.
Un exemple le montre clairement. Par exemple, après avoir essuyé une perte de 30 %, un fonds ne compensera cette perte qu’après une hausse de 43 %. Si le gestionnaire peut limiter cette perte à 15 %, une reprise de ‘seulement’ 18 % suffira.
Afin d’obtenir des informations exploitables, mesurables et surtout comparables, l’ensemble des données fait ensuite l’objet d’un calcul algorithmique. Le résultat final permet d’indiquer comment chaque fonds analysé se situe par rapport à chacun des critères d’analyse.
À ce stade, tout n’est pas encore terminé. Après ces deux étapes quantitatives, en arrive une troisième : la sélection qualitative. « Il s’agit là d’un pur travail d’équipe », précise Roel De Buyser, Responsable Conseil Épargne et Investissements. « Nous étudions par exemple quels fonds peuvent être complémentaires dans une proposition d’investissement. Si les trois premiers fonds des étapes précédentes présentent une stratégie d’investissement quasiment identique, cela n’a aucun sens de les proposer tous les trois car ils sont susceptibles d’évoluer de la même manière. Naturellement, nous voulons aussi des fonds de qualité, orientés vers l’avenir. Il arrive par exemple qu’un fonds présente une stratégie d’investissement qui n’a apporté aucun bénéfice lors de la précédente phase du cycle économique. Cependant, ce cycle change constamment, et cette même stratégie pourrait bien fournir des résultats lors d’une autre phase. Nous devons également tenir compte du contexte économique et anticiper au maximum son évolution. »
La phase finale du processus de sélection est donc cruciale, note Marc Danneels, Chief Investment Officer. « Les paramètres de risque et de rendement ne donnent qu’une image des performances passées. Dans cette dernière étape de la sélection, nous testerons les fonds qui ressortent le mieux des deux screenings, par rapport à un ensemble de données macroéconomiques. Notre objectif ici est de conserver à terme ces fonds dans les différentes sous classes d’actifs qui peuvent répondre de manière optimale à nos perspectives macroéconomiques. »
Marc Danneels donne un exemple concret : compte tenu du contexte macroéconomique et de nos perspectives, Beobank pourrait opter pour une stratégie de ‘valeur’ plutôt qu’une approche de ‘croissance’ pour une région particulière. « Nous ne changerons jamais inutilement un fonds dans notre sélection », souligne-t-il. « Il y a une certaine continuité, ce qui est également une bonne indication de la qualité de notre processus de sélection, où nous souhaitons offrir des fonds qui obtiennent toujours de bons résultats. Nous sommes moins intéressés par les fonds qui fonctionnent aussi bien, mais qui sont loin derrière à d’autres moments. »
Vous l’avez maintenant compris, la sélection de fonds est un processus complexe et constant. Les fonds sont passés au crible de façon rigoureuse et analysés sur de multiples critères tant quantitatifs que qualitatifs. « C’est un processus qui requiert beaucoup de sens critique et qui nécessite de ne pas se focaliser sur les résultats passés mais plutôt de comprendre les raisons sous-jacentes des performances des fonds. Il s’agit d’adopter une approche ouverte tout en portant une grande attention aux détails », conclut Marc Danneels.
Beobank consacre tellement de temps et d’efforts à la sélection de ses fonds d’investissement car il y en a en réalité trop sur le marché. C’est également ce qu’affirme Andrew Clare, professeur en gestion de fortune à Londres, dans une récente interview accordée au journal De Tijd. Il considère qu’il n’est pas normal qu’il y ait encore plus de fonds d’actions que d’actions individuelles. Depuis des années, Andrew Clare cherche des moyens de séparer les fonds d’investissement qualitatifs de ceux qui le sont moins et il a découvert quelques bons fils conducteurs.
Ainsi, il s’avère que les fonds qui obtiennent un faible rendement supplémentaire par rapport à un indice de référence ont beaucoup de probabilités de continuer à être mal notés à l’avenir. Les fonds qui effectuent beaucoup de transactions et changent fréquemment de position semblent également moins performants à long terme.
Autre observation notable : en Belgique, la plupart des investisseurs achètent encore leurs fonds auprès de leur banque attitrée. Ce type de banque ne propose, dans la plupart des cas, que ses propres fonds et aucune sélection de maisons de fonds indépendantes. Le professeur Clare y voit une occasion manquée : « Les gens font encore toujours confiance à leur propre banquier. Pourtant, il est clair qu’une banque qui ne présente que des fonds maison ne peut pas proposer les meilleurs fonds dans toutes les catégories d’investissement. »
Dans cette période où les taux d’intérêt sont très bas, voire inférieurs à l’inflation, les fonds d’investissement jouissent d’un grand intérêt de la part des (nouveaux) investisseurs. Ce n’est pas surprenant. Leur rendement est souvent supérieur à celui d’un compte d’épargne, surtout à long terme, et il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste chevronné de la bourse pour en profiter. En effet, les fonds sont gérés activement par le gestionnaire du fonds. Il ou elle réagit aux mouvements du marché et décide des titres à acheter ou à vendre à un moment donné.
En outre, de nombreux fonds (mais pas tous !) offrent une bonne répartition du risque au départ en investissant à la fois dans des actions et des obligations dans différents secteurs et différentes régions. Enfin, les fonds d’investissement sont également un instrument adéquat pour ceux qui ne disposent que d’un modeste capital à investir. Ils peuvent être envisagés à partir de grosso modo 5 000 à 10 000 euros.
Nous vous rappelons que les produits d’investissement sont exposés à des risques, en ce compris la perte possible du capital investi. Les produits d’investissement ne sont pas des dépôts bancaires et ne sont pas garantis par Beobank NV|SA.
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